Verde Mar (là où le tango nous mène)

« Je t’ai choisi sans réfléchir et j’ai illuminé mes jours, en oubliant l’angoisse de mes heures d’avant » chante Carlos Di Sarli dans Verde mar, le morceau préféré de Johanna et Maximiliano, danseurs de tango de haut vol, formés en Argentine, couple sur scène et dans la vie.
« Et maintenant quel chemin vais-je suivre ? » dit la chanson. Le leur est celui de la nécessité du tango qu’ils pratiquent avec la rigueur lumineuse et inquiète des virtuoses. Ce qui leur permet de vivre. Parce qu’ils ont déjà connu plusieurs vies. De celles qui, parfois joyeuses, empruntent aussi « des routes sans aurore pour se perdre encore » dans des peines infinies si le tango n’avait été qu’une simple danse.

En corps, en mouvements, en musique, en mots, une plongée bouleversante dans le destin hors norme de ce duo dont le récit dansé à l’élégante émotion du tango.

Conception, écriture et mise en scène Pascal Reverte
Chorégraphie, écriture et interprétation Johanna Dodier et Maximiliano Figueroa